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Temps de travail

Temps de travail : définir le bore-out

Le burn-out ou épuisement professionnel a permis d’alimenter de nombreux articles ou ouvrages dédiés au monde professionnel. Ce phénomène touche autant les salariés travaillant à temps plein, que ceux qui travaillent à temps partiel. Il est, en effet, à l’origine de nombreux arrêts de travail. Mais connaissiez-vous le bore-out ? Ce terme anglophone désigne tout simplement le fait de s’ennuyer au travail. En effet, le temps de travail est voué à la réalisation de tâches précises, pour lesquelles chaque salarié est rémunéré. Toutefois, si l’employé ne tire aucune satisfaction de son travail ou pire, s’il s’ennuie et perd tout intérêt pour ce dernier, il souffre de bore-out. Zoom sur un phénomène psycho-social étonnant.

Calcul temps de travail et ennui : des caractéristiques définies

Dans un premier temps, il convient de faire la différence entre burn-out et bore-out. Le burn-out caractérise un syndrome d’épuisement professionnel. Le salarié surinvestit son travail, jusqu’ à épuisement. En effet, le burn-out apparaît après des mois, voire des années de surmenage et de temps de travail trop important. Le salarié devient fatigué, angoissé et n’arrive plus à faire face.
Le bore-out caractérise également un syndrome d’épuisement professionnel, mais celui-ci est lié à l’absence de tâches stimulantes, au travail. Ce phénomène touche essentiellement les secteurs de travail du tertiaire, de la fonction publique ou du domaine des services.

Un temps de travail effectif perçu comme démotivant

Les personnes qui souffrent de bore-out ne sont pas des employés tire-au-flanc, flemmards, comme on pourrait le croire. Il s’agit généralement de personnes motivées, qui souhaitent trouver des challenges au cours de leur journée de travail. Le bore-out est donc lié à l’ennui, à la perte d’intérêt pour les tâches liées à son travail et le manque de défis professionnels pendant son temps de travail.
Le bore-out touche aussi bien le cadre, le haut fonctionnaire que l’employé surdiplômé qui a choisi un travail alimentaire ou celui qui a été mis au placard. Il n’existe réellement pas de profil type concernant ce phénomène. Seulement un point commun qui pousse les salariés à compter nerveusement les heures, du fait de leur ennui progressif. Et ne les encourage pas à faire des heures supplémentaires sur leur temps de travail habituel.

Temps de travail et ennui : reconnaître le bore-out

Comme il a été précisé, le bore-out peut aussi bien toucher un cadre qui travaille pour la SNCF, qu’un salarié qui travaille dans le secteur bancaire. Certains signes doivent donc mettre la puce à l’oreille des salariés touchés, afin d’éviter la faute professionnelle et les licenciements (dans les cas extrêmes).
Les signes permettant de pointer du doigt le bore-out varient selon les individus peuvent dont être les suivants :

  • fatigue importante
  • tremblements
  • vertiges
  • perte d’estime de soi
  • syndrome dépressif
  • perte de mémoire

Voici quelques-uns des signes qui peuvent aider à suspecter le bore-out chez un salarié lambda. Ajoutez à ces symptômes le fait de trouver le temps de travail interminable, permet de compléter le tableau.
Quitter son travail pour en trouver un plus stimulant peut être une solution pour lutter contre ce phénomène.

congé parental d'éducation

Congé parental d’éducation : travailler et/ou éduquer ses enfants

Lorsque l’on accueille un nouvel enfant dans la famille, se pose la question des modes d’accueil. Après le congé maternité et paternité, faut-il le mettre votre enfant à garder, réduire ou arrêter son temps de travail ? Ces questions sont essentielles. Outre les questions de volontés éducatives, la question budgétaire vient en second plan ? Avez-vous les moyens de travailler et de payer une nourrice. Lorsque la quasi-majorité d’un salaire disparaît en frais de garde, il est légitime de se poser la question. Heureusement, le congé parental d’éducation offre souvent une réponse satisfaisante à ces dilemmes. En quoi consiste-t-il ?

Des réformes mises en place

Depuis l’année 2004, les parents qui décident de réduire ou cesser leur activité professionnelle pour s’occuper de leurs enfants, après le congé maternité/paternité peuvent bénéficier d’une aide financière de la Caisse d’Allocations Familiales, dans le cadre de la prestation d’accueil du jeune enfant ou PAJE. Ces mesures entrant dans le dispositif de la prestation partagée d’éducation de l’enfant ou PrePare. Ce dispositif a remplacé le complément de libre choix d’activité (CLCA) en janvier 2015. Si votre enfant est né avant cette date (avant le 31 décembre 2014, pour être plus précis), les conditions d’application sont celles du CLCA. Ces aides financières prennent le relais des indemnités journalières versées par la CPAM ou du salaire versée pendant le congé de la maman,

Congé parental d’éducation : quels droits ?

Accueil du premier enfant

Lorsque les parents accueillent un premier enfant, ils peuvent prolonger leurs congés paternité ou maternité de 6 mois, tout en percevant une compensation financière. Soit, ils arrêtent de travailler soit ils réduisent leur temps de travail, pendant ce laps de temps. Si le congé dure plus de six mois (il ne peut excéder trois ans), vous ne bénéficiez plus de compensation financière.

A partir de deux enfants

Si vous accueillez un deuxième enfant ou plus, vous pouvez prolonger votre congé pendant 36 mois, tout en percevant une somme forfaitaire mensuelle. Ce congé supplémentaire ne peut excéder 24 mois, pour chaque parent. Si vous souhaitez arrêter pendant 36 mois, il faudra répartir le congé parental d’éducation entre la mère et le père.
A partir du troisième enfant, le montant versé à l’allocataire est majoré. La famille perçoit une somme forfaitaire d’environ 640 € mensuels dans le cadre du Prepare.

Quelles démarches effectuer pour en bénéficier ?

Tout salarié peut effectuer une demande de congé parental, dès lors qu’il compte un an d’ancienneté dans l’entreprise. Les demandes de congé concernent la naissance ou l’adoption d’enfants qui intègrent le foyer.
Pour être en règle, il doit adresser un courrier, à son employeur, un mois avant la fin du congé maternité ou deux mois à l’avance, si le congé parental d’éducation ne fait pas suite à ce dernier.
L’employeur n’a pas le droit de refuser la demande du salarié, dans ce cadre précis, s’il remplit les conditions édictées dans le cadre du code du travail.
La demande peut être renouvelée deux fois, soit deux fois un an supplémentaires. La durée du congé prend fin à partir des trois ans de l’enfant.