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Intérim : une nouvelle indemnité de fin de contrat

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En matière de recherche d’emploi, il est primordial de multiplier les expériences et les modes d’exercices. Surtout en cas de difficulté de recherche. Travailler dans le cadre de mission d’intérim permet de pallier aux périodes de chômage et d’accéder à des missions diverses. C’est une alternative intéressante, pour assurer la continuité du travail. Ce mode de travail s’avère également intéressant, en matière de rémunération. Les emplois intérim sont rémunérés suivant le même mode que les CDI et CDD, à l’exception de deux primes de fin de contrat supplémentaires. Une nouvelle indemnité devrait être instaurée dans quelques mois. En quoi consiste cette nouvelle indemnité ?

Intérim : un mode de paiement spécifique

Les salariés intérimaires bénéficient d’une paie supérieure aux employés qui travaillent dans le cadre d’un CDD ou d’un CDI, du fait qu’ils touchent plusieurs primes, selon les agences (Manpower, Adecco, Randstadt Interim…), en supplément du tarif horaire minimal.
En effet, il existe plusieurs composantes, au niveau du salaire d’un emploi interim :

  • le salaire horaire brut qui varie suivant le salaire minimum conventionnel des entreprises. Il ne sera pas le même si vous travaillez chez Peugeot ou pour Orange.
  • une indemnité de fin de mission ou prime de précarité (qui correspond à 10% du total des salaires bruts perçus)
  • une indemnité de congés payés (qui correspond également à 10 % du total des salaires bruts perçus +indemnité de précarité).
  • des indemnités de frais kilométriques
  • des primes panier (lorsqu’il est nécessaire de se changer pour pouvoir travailler)

Vers l’instauration d’une indemnité de rupture

Les indemnités versées en supplément de salaire sont versées à chaque fin de mission effectuée en intérim.
Une affaire concernant des indemnités de fin de contrat d’une salariée espagnole est sur le point de faire jurisprudence, en matière de versement d’une indemnité emploi supplémentaire.
En effet, cette salariée, engagée dans le cadre du travail temporaire, afin de remplacer un employé de ministère, s’est vu signifier une rupture de contrat précoce, afin que l’employé reprenne son travail en avance. Or, il existe une loi espagnole oblige l’employeur à verser une indemnité de compensation, dans le cadre d’une rupture de contrat anticipée, dans le cadre de CDD.
La Cour de Justice Européenne a statué et souhaite instaurer la mise en place d’une indemnité similaire pour les contrats intérim.

Une décision de justice

Se basant sur le fait qu’une indemnité de rupture (accordée dans le cadre d’un contrat à durée déterminée), ne peut être refusée à un travailleur temporaire, la Cour de Justice Européenne a donc statué la généralisation d’une indemnité de rupture de contrat, adaptable dans le cadre du travail en intérim. Une décision en faveur de l’équité salariale, qui n’apparaît pas comme arbitraire.
Par rapport à la mise en place de cette nouvelle mesure, toutefois, il va falloir attendre quelques mois, voire plusieurs années, avant que les premières indemnités soient versées aux intérimaires Européens.
Dans l’attente de cette réforme de l’emploi intérim, soyez attentifs (si vous travaillez avec une agence), au niveau des primes qui doivent vous être versées. Soyez attentifs et précis, dans ce domaine.

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Contrats de travail : comment les différencier ?

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Afin de protéger les salariés et travailleurs occasionnels, la législation du travail a mis en place des contrats, qui établissent le cadre de collaboration entre les employeurs et les employés. Il existe donc plusieurs contrats de travail, qui déterminent le temps d’engagement, ainsi que les modalités de paiement du salarié et d’autres informations. Quels sont les différents contrats existant sur le marché ? Quels sont les points qui les distinguent ? Zoom sur l’un des éléments juridiques qui sert de pilier au marché du travail actuel.

Le contrat CDD ou contrat à durée déterminée

Vous avez été engagé à Gifi, au Lidl ou chez Burger King, pour un laps de temps précis ? Votre contrat est donc à durée déterminée. Il ne comporte pas de période d’essai (temps de travail qui permet d’évaluer l’aptitude du candidat à assurer son poste) et est renouvelable plusieurs fois. Généralement, ce contrat de travail est élaboré avec un employé qui remplace un salarié absent (congé payé, arrêt maladie…), qui complète le temps de travail d’un salarié passé à temps partiel ou pour faire face à un surcroît d’activités.
Ce contrat est comme son nom l’indique, signé pour un temps déterminé, précisé dans les modalités de contrat. Il prend fin à la date indiquée également. A la fin du CDD, le salarié touche une prime de précarité, ainsi que l’équivalent des congés payés, acquis au cours de sa période de travail. Ces primes équivalent chacune à environ 10 % supplémentaires sur le salaire versé.

Contrats de travail : le contrat à durée indéterminée

Considéré comme le contrat de travail sécuritaire par excellence, le CDI permet au salarié d’accéder à de nombreux avantages annexes : prêts bancaires, tickets restaurants, avantages du Comité d’entreprise… Il lie l’employeur et le salarié pour une durée indéterminée. Selon le code du travail, une fois que le salarié a validé sa période d’essai, il ne peut être remercié sans motifs précis. Ces derniers sont déterminés dans le contrat. Le salaire de l’employé est garanti et ne peut être revu à la baisse et il peut envisager son évolution, à long terme dans l’entreprise. L’évolution du monde du travail, grâce au développement du web semble mettre à mal cette institution contractuelle, le nombre de travailleurs indépendants ne cessant d’augmenter.

Législation du travail : les contrats saisonniers

Certains milieux de travail comme les secteurs du bâtiment ou de l’hôtellerie-restauration, ont besoin de main d’oeuvre de manière ponctuelle. Ils font donc souvent appel à des travailleurs saisonniers, qui viennent soutenir leurs équipes, dans le cadre de contrats de travail intérimaires. Ces contrats permettent d’établir les relations contractuelles entre un salarié qui vient travailler une journée ou quelques semaines et son employeur. Le salarié ne bénéficie d’aucun avantage lié à l’entreprise. Il n’est que de passage. Sur le plan de la rémunération, ce type de contrat reste intéressant, car des primes additionnelles sont ajoutées à la rémunération du salarié. Il gagne donc plus, au prorata du temps passé dans l’entreprise que s’il avait signé un contrat CDD ou CDI.

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Travailler en interim : une solution contre le chômage

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La sécurité de l’emploi n’est plus évidente pour tout le monde. Si pour certains, la signature d’un contrat à durée indéterminée est confirmée, pour d’autres les périodes de chômage, entrecoupées de contrats à durée déterminée se suivent. Pour limiter ces périodes d’inactivité, une solution s’offre aux demandeurs d’emploi. Il est possible de travailler en interim. Ce mode de fonctionnement permet de réaliser des missions, pour un patron, sur des périodes ponctuelles. En quoi consiste le travail temporaire ? Comment trouver des emplois interim ?

Les agences interim pour trouver des missions

Les agences d’intérim sont spécialisées dans l’offre d’emploi. En fait, elles proposent des missions de travail que vous assurez ponctuellement auprès de diverses entreprises. En tant qu’intérimaire, votre rémunération est plus élevée que celle de vos collègues salariés. En effet, à la fin de votre contrat de travail, vous touchez une prime de précarité, ainsi qu’une prime congés payés, en supplément de votre salaire horaire. Ces deux primes correspondent chacune à 10% supplémentaires sur le salaire brut. Et ce, pour chaque prime. Travailler en interim vous rapporte plus, du fait de la précarité de votre emploi.

Des agences partout en France

Des agences d’intérim sont normalement implantées dans la majorité des communes. Les plus réputées sont : Randstat intérim, Addecco, Manpower… Le réseau d’agences est fortement implanté sur le territoire, car ces dernières fonctionnent sous le système de franchise. Vous pouvez donc trouver des boîtes d’interim de chaque branche, dans votre ville de résidence. Renseignez-vous auprès de Pôle Emploi, ou en effectuant une recherche sur internet, via Google.

Travailler en interim : comment s’inscrire ?

L’inscription est simple. Il suffit de vous rendre dans une agence interim, de prendre rendez-vous pour un entretien et de fournir quelques pièces administratives. Les pièces demandées sont souvent les mêmes :

  • un CV
  • une pièce d’identité
  • une copie de carte vitale ou une attestation de sécurité sociale

Pour vous faciliter la tâche, certaines agences ont mis en place un dossier de pré-inscription, à remplir, directement en ligne. Pour ce faire, il vous suffit de renseigner les données administratives, de scanner les documents demandés, de les transférer en pièces jointes. Les agents vous contactent ensuite pour organiser votre rendez-vous.Les agents discutent avec vous, sélectionnent vos préférences, en corrélation avec vos compétences et les différents contrats réalisés. Ils vous appellent ensuite, chez vous, dès qu’une mission interim correspond à vos compétences.

Une alternative au chômage intéressante

Travailler en interim est une alternative au chômage intéressante. En effet, cela peut vous aider à surmonter une période de chômage plus ou moins longue. Pour les paramédicaux, comme les infirmiers, aides-soignants, kinésithérapeutes…, le travail en interim peut être renouvelé fréquemment, avec des contrats de plus ou moins longue durée. En effet, les besoins et les demandes, dans les secteurs hospitaliers ou extra-hospitaliers, affluent. Certains secteurs, comme l’industrie peuvent proposer de nombreux jobs d’interim. Si vous êtes demandeurs d’emploi, n’hésitez pas à vous tourner vers ce secteur, toujours porteur, en matière d’emplois.

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Trouver un emploi : trois pistes pour retravailler

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Les jeunes sans qualifications, les jeunes diplômés, les seniors peuvent connaître certaines difficultés, au cours de leur recherche d’emploi. Le contexte économique et social est mouvant. Être salarié aujourd’hui ne garantit plus une place à vie, au sein d’une entreprise.Toutefois, des outils pratiques, sont disponibles, pour aider chacun dans recherche de travail. Être au chômage n’est pas une fatalité. Voici trois pistes sérieuses, pour vous aider à trouver un emploi.

Optez pour la méthode traditionnelle

Si tant est que vous travailliez dans un secteur porteur, où l’emploi ne se fait pas rare, vous pouvez opter pour la méthode traditionnelle. Entendons par là, une inscription à Pôle Emploi. En effet, l’organisme propose des offres d’emploi dans chaque corps de métier quotidiennement. Rendez-vous donc, dans le Pôle Emploi situé près de chez vous (ou sur le site internet www.pole-emploi.fr ), pour procéder aux démarches d’inscription. Vous aurez ensuite la possibilité de répondre directement aux annonces d’emploi postées par l’agence, afin de trouver un emploi.
N’hésitez pas à réviser/actualiser votre CV, afin de le rendre plus attractif et de sortir du lot des candidats.

Trouver un emploi : investissez les réseaux sociaux et sites professionnels

Vous inscrire à Pôle Emploi est une démarche quasi-obligatoire, pour retrouver un emploi. Cependant, si l’organisme avait le monopole quelques décennies plus tôt, internet a ouvert la voie à la nouveauté, en matière de recherche de travail.
Entendez par là, les réseaux sociaux et sites internet professionnels ! En 2016, votre recherche d’emploi implique de  vous créer un compte Viadeo ou Linkedin (pour ne citer que les deux principaux réseaux sociaux professionnels !).
Pourquoi ouvrir un compte ? Véritables CV virtuels, vos profils sont visionnés par de futurs employeurs ! On y retrouve votre photo, votre parcours scolaire, universitaire et on y visualise toutes vos expériences professionnelles. Autant dire qu’il est impératif d’en prendre soin et de les peaufiner. Des offres d’emploi sont également recensées sur ces réseaux.
Outre les réseaux sociaux, plusieurs sites internet publient quotidiennement des annonces postées par les annonceurs et permettent de trouver un emploi. C’est le cas de : Trovit, Indeed, Jobrapido, Keljob, Monster.fr, Cadremploi, Jobijoba, Directemploi, Qapa, Optioncarriere…
Sur les sites de petites annonces diverses, tels que Vivastreet et Leboncoin.fr, vous aurez également accès à ce genre d’offres.
En outre, sachez qu’il existe des sites spécialisés, en fonction de votre secteur d’activités. N’hésitez pas à les consulter régulièrement et à être réactif lorsque vous trouvez une offre qui vous intéresse et décrocher un entretien.

Lancez-vous dans l’intérim !

Les agences d’intérim sont spécialisées dans l’offre d’emploi. En fait, elles proposent des missions de travail que vous assurez ponctuellement auprès de diverses entreprises. Il existe de nombreuses agences d’intérim, implantées dans chaque ville : Addeco, Manpower, Randstat intérim…, notamment, font partie des plus réputées. Certaines sont spécialisées et dédiées à un secteur d’activités plus spécifique. C’est le cas pour les métiers paramédicaux, industriels, ou du bâtiment, par exemple.
L’inscription est simple. Il suffit de vous rendre dans une agence, de prendre rendez-vous pour un entretien et de fournir quelques pièces administratives (CV, justificatif de domicile, copie de pièce d’identité, attestation de sécurité sociale ou copie carte vitale…).
Les agences d’intérim sont une alternative intéressante, en cas de chômage et peuvent  vous aider à trouver un emploi rapidement. Et cela, quel que soit le métier que vous exercez !