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Travail freelance : choisir le statut de micro-entrepreneur

Pour travailler, on peut choisir entre devenir salarié ou opter pour le travail freelance. Pour être à son compte, il est impératif de créer une structure juridique, qui va permettre au responsable de facturer ses clients. Depuis quelques années, le statut d’auto-entrepreneur, devenu micro-entrepreneur, permet de créer une structure simplifiée et de devenir indépendant, après quelques simples démarches. Comment devenir micro-entrepreneur ? Quels sont les bénéfices de ce statut de travailleur indépendant ?

Définir un statut

Le statut de micro-entrepreneur permet à tout individu, de créer une micro-entreprise. Cette entreprise individuelle (EI-EURL),permet d’exercer soit une activité de prestations de services, soit une activité commerciale et artisanale (vente de biens, de marchandises). Il permet un accès rapide au travail freelance.
Ce statut est idéal pour tester une idée d’entreprise (demandeurs d’emploi, salariés, étudiants, seniors…), exercer une activité non salariée secondaire.
L’entreprise créée est sous le régime micro-entreprise (sur un plan fiscal). La Tva n’est donc pas facturée aux clients faisant appel à un micro-entrepreneur.

Travailler en freelance : les démarches pour devenir micro-entrepreneur

Pour devenir micro-entrepreneur, il vous suffit de procéder à une simple immatriculation, directement en ligne ou sous format papier, auprès du Centre de Formalité des Entreprises (CFE), concerné. Par exemple, si vous avez choisi de devenir consultant indépendant ou rédacteur web Ouest-France, le CFE est l’URSSAF de votre lieu de résidence. Vous déclarez :

  • la date de début d’activité
  • la ou les fonctions que vous souhaitez exercer
    vous procédez à la demande d’ACCRE, en cochant la case concernée sur le formulaire de demande.

Sous une quinzaine de jours, vous recevez les documents inhérents à votre déclaration d’activité : numéro de SIRET, de SIREN, entre autres, qui permettent de justifier l’existence de votre structure. Vous pouvez ainsi entamer votre travail freelance.

Travail freelance : un chiffre d’affaire défini

Le statut de micro-entrepreneur est conservé, tant que le travail freelance ne dépasse pas un certain chiffre d’affaires. Les seuils définis sont de l’ordre de :

  • 33 200 € pour des activités liées aux prestations de services
  • 88 200 €, pour les activités de vente de marchandises, de prestations d’hôtellerie

Lorsque ces chiffres d’affaires sont atteints, le micro entrepreneur a pour obligation de changer de statut juridique et de structure. Assurer un emploi freelance nécessite de tenir une comptabilité rigoureuse. Vous avez d’ailleurs la possibilité de confier cette tâche à un comptable agréé. Vous êtes alors assuré d’obtenir une compta nickel !

Statut micro-entrepreneur : quelles obligations ?

Opter pour le statut de micro-entrepreneur ne se fait pas sans obligations. En effet, si travail freelance rime avec liberté, il demande de suivre un minimum de règles. Si vous devenez micro-entrepreneur , vous êtes tenu :

  • d’ouvrir un compte professionnel dédié à votre activité
    de s’immatriculer obligatoirement (les artisans doivent suivre un stage préalable à cette démarche)
  • de régler la Cotisation de Taxe Foncière (certains micro-entrepreneurs étaient exonérés de cette taxe
  • de procéder à la télé-déclaration et le télépaiement des cotisations sociales, si votre chiffre d’affaires de l’année précédente a atteint la moitié des seuils définis ci-dessus.
Portage salarial

Portage salarial : le point sur un statut professionnel

Obtenir un contrat à durée indéterminée n’est plus le rêve des travailleurs d’aujourd’hui. En effet, ces derniers préfèrent se mettre à leur compte. Mais entre envisager de devenir freelance et sauter le pas, il faut tenir compte de divers paramètres, comme la prise en charge en matière d’Assurance Maladie, le paiement des charges… Fort heureusement, il existe un statut, qui permet de faire un compromis entre le statut salarié et celui d’indépendant. Il s’agit du portage salarial. Le freelance devient salarié d’une société de portage qui facture ses services à sa clientèle. Quel est l’intérêt de choisir ce statut professionnel particulier ?

Opter pour un statut intermédiaire

Le portage salarial est une alternative au statut d’indépendant. En effet, le salarié porté signe une convention de travail avec une société spécialisée dans le portage. Il propose ensuite, ses prestations à ses clients. Il assure la prospection, les négociations auprès de clients potentiels. La société de portage salarial assure l’envoi de factures et de devis. Le salarié porté conserve ainsi ses droits à l’Assurance Maladie, à la retraite et aux indemnités journalières. Il perçoit un salaire versé par la société, déduit des charges sociales et patronales.
Le professionnel exerce son activité en déléguant les tâches administratives. S’il souhaite rompre son contrat, il peut le faire quand il le souhaite.

Portage salarial : les modalités de rémunération

La société de portage propose un contrat d’adhésion au professionnel qui souhaite se lancer en toute sécurité. Lorsque le prestataire trouve un client, il envoie les informations préalables à la réalisation de la mission (tarif, montant forfaitaire, durée du contrat…). La société envoie donc un devis au client, ainsi qu’un contrat de mission de portage salarial à signer par le prestataire, la société porteuse et le client, avant le démarrage de la mission.

Quels sont les frais engagés ?

Le salarié porté touche 50 à 55 % du chiffre d’affaires réalisé. En effet, la société portage verse un salaire au prestataire, dont le montant des charges sociales et des charges patronales est déduit. Elle déduit de ce salaire un montant équivalant à des frais de gestion (5 à 8 % du chiffre d’affaires). Si vous facturez 2 000 €, par exemple, vous percevez un salaire d’environ 1 000 €. Les montants des frais de portage salarial varient selon les entreprises. Vous pourrez choisir la société qui vous représente après avoir réalisé une recherche sur Yahoo ou Google.

Qui peut opter pour ce statut ?

Le portage entrepreunarial est idéal pour les professions intellectuelles est la solution idéale. Les coachs, journalistes et consultants plébiscitent ce mode de fonctionnement.
Ce statut est également pratique pour tester une activité freelance, avant de créer sa propre entreprise. En effet, ce statut professionnel permet d’obtenir des droits aux allocations chômage, ce qui n’est pas le cas, lorsque l’on crée et ferme une micro-entreprise, par exemple. C’est une sécurité pour laquelle de nombreux aspirants freelances préfèrent opter, avant de voler de leurs propres ailes.

portage salarial

Portage salarial : choisir une société de portage

Travailler en freelance est une tendance actuelle du monde du travail. En effet, devenir indépendant est assez aisé, depuis que le statut de micro-entrepreneur a été mis en place. Pour ceux qui souhaitent tester une idée de création d’entreprise sans prendre de risques peuvent se tourner vers le portage salarial. Comment fonctionne ce système permettant de se mettre à son compte ? Quelle société de portage choisir, en fonction de son activité ?

Un mode de fonctionnement particulier

Le portage salarial met en relation trois parties. Le prestataire de services, qui assure les missions, l’entreprise ou les particuliers clients et la société de portage salarial. Le prestataire signe une convention d’adhésion avec la société. Il gère la prospection et les négociations avec ses prospects potentiels. La société de portage gère la partie administrative. Elle établit les devis, les factures, établit une fiche de paie pour le prestataire dénommé, salarié porté. La mission ne peut démarrer qu’après qu’un contrat de mission signé par les trois parties concernées.

Les conditions de partenariat

Le freelance est libre dans la gestion de son activité; c’est-à-dire qu’il assure sa promotion et gère les relations clients. La société de portage établit les factures, les fait parvenir au client. Elle établit ensuite les fiches de paie. Pour ce faire, elle déduit les charges (URSSAF, prévoyance…) et des frais de gestion, qui lui sont propres. Ces frais varient entre 3 % et 15 %, en fonction des sociétés et du chiffre d’affaires effectif réalisé. Le salarié porté touche entre 50 % et 55 % du chiffre d’affaires réalisé, sous forme de salaire. Cela lui garantit de pouvoir bénéficier de la Sécurité Sociale et des indemnités chômage, en cas d’arrêt d’activité.

Portage salarial : quelle société choisir ?

Le portage salarial est adapté pour les professions intellectuelles, telles que la formation, le consulting. Voici quelques sociétés de portage à choisir :

  • Portageo : les frais de gestion pratiqués sont dégressifs et varient suivant le chiffre d’affaires. Ils vont de 10 % à 3%. Le traitement de votre salaire est effectué en 48h. Les experts Portageo établissent une étude personnalisée de votre projet et vous accompagnent au quotidien.
  • Abc portage : en choisissant cette société, vous intégrez un réseau d’environ 10 000 consultants. Adaptée pour tous les profils indépendants : seniors, étudiants, chômeurs, cadres… La société propose également des formations selon le profil des salariés portés.
  • Ventoris : des frais de gestion peu élevés, de 2 % à 5% du chiffre d’affaires. L’avantage est que les salaires sont versés au salarié porté, même si des impayés clients sont constatés. Une garantie non négligeable. La société de portage offre une carte American Express Corporate à tout prestataire qui le souhaite, à partir de 7 500 € H.T de chiffre d’affaires atteint.
  • itg : Avec cette société de portage salarial, votre salaire est versé dès le premier mois travaillé. Bénéficiez de formations pour devenir consultant. Travaillez directement après votre souscription (24 heures après).