Afin de protéger les salariés et travailleurs occasionnels, la législation du travail a mis en place des contrats, qui établissent le cadre de collaboration entre les employeurs et les employés. Il existe donc plusieurs contrats de travail, qui déterminent le temps d’engagement, ainsi que les modalités de paiement du salarié et d’autres informations. Quels sont les différents contrats existant sur le marché ? Quels sont les points qui les distinguent ? Zoom sur l’un des éléments juridiques qui sert de pilier au marché du travail actuel.
Le contrat CDD ou contrat à durée déterminée
Vous avez été engagé à Gifi, au Lidl ou chez Burger King, pour un laps de temps précis ? Votre contrat est donc à durée déterminée. Il ne comporte pas de période d’essai (temps de travail qui permet d’évaluer l’aptitude du candidat à assurer son poste) et est renouvelable plusieurs fois. Généralement, ce contrat de travail est élaboré avec un employé qui remplace un salarié absent (congé payé, arrêt maladie…), qui complète le temps de travail d’un salarié passé à temps partiel ou pour faire face à un surcroît d’activités.
Ce contrat est comme son nom l’indique, signé pour un temps déterminé, précisé dans les modalités de contrat. Il prend fin à la date indiquée également. A la fin du CDD, le salarié touche une prime de précarité, ainsi que l’équivalent des congés payés, acquis au cours de sa période de travail. Ces primes équivalent chacune à environ 10 % supplémentaires sur le salaire versé.
Contrats de travail : le contrat à durée indéterminée
Considéré comme le contrat de travail sécuritaire par excellence, le CDI permet au salarié d’accéder à de nombreux avantages annexes : prêts bancaires, tickets restaurants, avantages du Comité d’entreprise… Il lie l’employeur et le salarié pour une durée indéterminée. Selon le code du travail, une fois que le salarié a validé sa période d’essai, il ne peut être remercié sans motifs précis. Ces derniers sont déterminés dans le contrat. Le salaire de l’employé est garanti et ne peut être revu à la baisse et il peut envisager son évolution, à long terme dans l’entreprise. L’évolution du monde du travail, grâce au développement du web semble mettre à mal cette institution contractuelle, le nombre de travailleurs indépendants ne cessant d’augmenter.
Législation du travail : les contrats saisonniers
Certains milieux de travail comme les secteurs du bâtiment ou de l’hôtellerie-restauration, ont besoin de main d’oeuvre de manière ponctuelle. Ils font donc souvent appel à des travailleurs saisonniers, qui viennent soutenir leurs équipes, dans le cadre de contrats de travail intérimaires. Ces contrats permettent d’établir les relations contractuelles entre un salarié qui vient travailler une journée ou quelques semaines et son employeur. Le salarié ne bénéficie d’aucun avantage lié à l’entreprise. Il n’est que de passage. Sur le plan de la rémunération, ce type de contrat reste intéressant, car des primes additionnelles sont ajoutées à la rémunération du salarié. Il gagne donc plus, au prorata du temps passé dans l’entreprise que s’il avait signé un contrat CDD ou CDI.