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Moniteur d'auto-ecole

Moniteur d’auto-école : un professionnel de la conduite

Passer son permis de conduire est une question pratique primordiale, actuellement. En effet, le permis de conduire est un sésame vers l’autonomie. S’il est possible de préparer cet examen en tant que candidat libre, beaucoup d’apprentis conducteurs font le choix de s’inscrire dans une auto-école. La formation de chaque candidat, à la conduite proprement dite, est confiée à un moniteur d’auto-école. Ce professionnel de la conduite, conducteur aguerri, vous accompagne tout au long de votre formation. Quelles sont les formations moniteur auto-école ? Quelles sont les fonctions assurées par ce professionnel ?

Moniteur d’auto-école : un métier essentiel

Le formateur, en auto-école, a un rôle essentiel. Il encadre les apprentis conducteurs et les forme, afin qu’ils sachent conduire en toute autonomie et en toute sécurité. Ses journées de travail sont plutôt longues (comprises entre 9 et 10h). Elles débutent généralement vers 8h, avec les premières leçons et se terminent vers 19h. Le moniteur automobile accompagne l’élève dans une voiture d’auto-école. C’est une voiture à double commande (pédales freins), afin de former l’élève dans des conditions réelles. Il doit dont être pédagogue, faire preuve de patience, être calme et savoir conserver son sang-froid. En effet, la vigilance est de mise, en matière d’apprentissage. D’autant plus que les élèves apprennent à conduire sur des véhicules variés : Peugeot 206, Citroën C3 ou autre.

La formation nécessaire

Pour devenir moniteur d’auto-école, il faut obtenir le Brevet d’exercice de la profession d’enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière ou BEPECASER. Ce diplôme sanctionne la formation permettant d’exercer ce métier réglementé.
Pour pratiquer la fonction de formateur auto-école, il est impératif :

  • d’avoir plus de vingt ans
  • avoir obtenu son permis de conduire depuis plus de deux ans
  • de présenter une acuité visuelle de plus de 15/20 aux deux yeux
  • présenter un casier judiciaire vierge

Toutes ces conditions permettent d’obtenir une autorisation établie par la préfecture, afin d’exercer le métier de moniteur d’auto-école.
La formation de formateur est en cours de réforme. Depuis juillet-août 2016, le titre professionnel d’enseignant de la conduite et de la sécurité routière (ECSR), remplace le BEPECASER. Cette formation de niveau bac+2 est plus longue que l’ancienne version.

Les conditions d’exercice

Un moniteur auto peut travailler en tant que salarié, au sein d’une école de conduite. Son salaire mensuel brut est compris entre 1 400 et 1 550 € bruts/mois.
Il peut également travailler en tant qu’indépendant, en achetant son propre véhicule de formation, et en assurant des heures de conduite auprès de candidats qui ne souhaitent pas s’inscrire en auto-école. Les conditions de moniteur d’auto-école indépendant diffèrent de celles nécessaires à l’exercice salarié.

Quels coûts ?

Sachez que pour exercer ce métier rigoureux, vous devrez mettre la main à la poche. En effet, la formation moniteur auto-école coûte entre 4 000 et 6 000 euros.

Formation professionnelle

Formation professionnelle : qu’est-ce que la formation initiale ?

Dans la jungle que constituent les différentes voies de formation professionnelle, la formation initiale constitue une des voies majeures. Elle concerne les élèves qui sanctionnent un cycle d’études, par l’obtention d’un diplôme. Distincte de la formation continue, la formation initiale comprend l’enseignement supérieur, de l’apprentissage ou de l’enseignement professionnel. Voici quelques explications sur un mode de formation plébiscité par de nombreux élèves.

Formation professionnelle : la voie de l’enseignement initial

L’enseignement concerne les formations dispensées dans les lycées, les universités. Ce genre de formation permet d’obtenir des diplômes type Bac+2, Bac+3, Bac+4-5, soit des Brevets de Techniciens Supérieurs (BTS) ou Diplômes universitaires de technologie (DUT), licences, licences professionnelles, mastères dans des domaines variés : communication, mathématiques, biologie, lettres, sciences humaines… Les élèves peuvent également obtenir un diplôme dans un centre de formation, en tant qu’apprenti.

Opter pour l’enseignement professionnel

L’enseignement professionnel permet d’allier la formation théorique, à l’apprentissage technique. L’élève acquiert des compétences professionnelles en mettant en pratique les théories enseignées. Destiné aux jeunes gens issus du collège, il leur permet de bénéficier d’une formation professionnelle qualifiée et de sanctionner, en deux ans un certificat d’aptitude professionnelle (CAP, ou un brevet d’études professionnelles (BEP), dans un lycée professionnel. Les élèves ont également la possibilité d’obtenir un bac professionnel (bac pro), qui comprend deux années d’études supplémentaires. Cette voie (pouvant être assimilée à la formation continue) est beaucoup plus axée sur la pratique professionnelle.
Obtenir un CAP cuisine, un CAP fleuriste permet d’entrer directement dans la vie active, après obtention du diplôme. Pratique si avez toujours rêvé de travailler chez Interflora ou à Truffeaut.

Formation qualifiante : devenir apprenti

La formation par la voie de l’apprentissage permet également de préparer des diplômes tels que des CAP ou des BEP. L’apprentissage est destiné à former des jeunes gens âgés entre 16 et 25 ans, par le biais de contrats d’apprentissage signés auprès de patrons. Il permet à ces jeunes apprentis professionnels de bénéficier de cours théoriques, cours pratiques et périodes de travail. Les jeunes issus de milieux divers bénéficient d’une formation professionnelle, dispensée dans les centres de formation pour apprentis ou CFA ou un lycée professionnel. Ils présentent donc un statut d’élève, en même temps que celui de salarié.

Les autres types de formation

Formation professionnelle : la formation continue

Ce type de formation permet aux salariés ayant intégré la vie professionnelle sans formation initiale de reprendre leurs études, ou de reprendre une formation, qu’elle soit qualifiante, rémunérée, ou autre. Cette formation peut être considérée comme la formation professionnelle de la seconde chance, dans le sens où elle permet aux personnes en exercice et n’ayant aucun diplôme, d’en obtenir un.

Formation professionnelle : la formation à distance

La formation à distance permet à tout un chacun de se former, chez soi, afin de préparer des concours d’entrée en école paramédicale ou autre, à préparer des diplômes équivalents au baccalauréat ou à l’obtention d’un diplôme qualifiant. Elle peut entrer dans le cadre de la formation continue. Le paiement des coûts de formation peut, sous certaines conditions, alors être pris en charge par l’employeur (suivant le compte professionnel de formation).