Le micro-entrepreneur, anciennement appelé autoentrepreneur est un travailleur indépendant. Ce régime permet d’exercer une activité professionnelle libérale ou de monter une entreprise en se libérant de nombreuses formalités administratives complexes. Ce dernier implique cependant certaines charges. Découvrons lesquels !
Micro-entrepreneur : imposition du bénéfice
Le micro-entrepreneur doit déclarer ses revenus et payer des impôts sur ces derniers. Le taux d’abattement du chiffre d’affaires varie en fonction du type d’activité exercée. Par exemple, pour le domaine de l’achat et de la vente, le taux d’abattement se situe à 71%. De même, pour le secteur des prestations et services, le taux d’abattement est de 50%. Enfin, pour les activités libérales, le taux d’abattement est estimé à 34%. En fonction du choix du micro-entrepreneur lors de son inscription, ce dernier devra s’acquitter de ses impôts mensuellement ou trimestriellement. Le prélèvement fiscal d’un travailleur indépendant se situe entre 15,1 et 27% de son revenu déclaré.
Micro-entrepreneur : charges sociales
Le micro-entrepreneur est également amené à régler des charges sociales. Ces dernières correspondent aux cotisations au titre de la maladie, de la vieillesse, de l’invalidité, du décès, des allocations familiales ou encore des accidents de travail. Le montant de ces dernières varie également en fonction du bénéfice déclaré. Elles sont calculées sur l’avant-dernière année de vos revenus professionnels et peuvent faire l’objet d’un ajustement.
Micro-entrepreneur : cotisation foncière des entreprises
Depuis 2015, l’ensemble des micro-entrepreneurs sont également redevables de la cotisation foncière des entreprises. Les autoentrepreneurs en étaient auparavant exonérés. Cette dernière correspond à une taxe due dans chaque commune qui dispose de locaux et de terrains. Ainsi, le montant de celle-ci est mis en place par chaque commune. Il s’agit d’un impôt local. Il peut donc grandement varier en fonction de votre lieu d’habitation. À noter qu’elle peut aller du simple au double pour une même personne en fonction de sa ville ! Le professionnel ne s’acquitte de sa cotisation foncière des entreprises qu’à partir de la deuxième année de son statut indépendant.
Micro-entrepreneur : avantages financiers
À noter que le micro-entrepreneuriat est déchargé de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). La création d’une entreprise sous ce type de régime est également extrêmement simplifiée. De même, certaines professions, telles que les professions en lien avec la commercialisation d’un service intellectuel par exemple, ont la chance de n’avoir besoin que de très peu de matériel pour exercer leur métier. Il suffit parfois d’une connexion internet et d’une adresse mail Outlook. Le statut de micro-entrepreneur est donc tout à fait adapté et avantageux. Il offre la liberté d’être son propre patron à moindre coût et en toute simplicité !
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