Tous les articles par Frédérique Berthet-Poirier

Électricité Linky développement

Électricité : Les compteurs Linky en plein développement

Enedis, filiale du fournisseur d’ électricité EDF, a lancé une vague d’installation de Linky, partout en France depuis décembre 2015. À ce jour, 3.8 millions de compteurs ont déjà été installés. D’ici la fin de l’année 2021, ce ne sont pas moins de 35 millions de foyers qui devraient être équipés.

Les avantages de ce nouveau compteur d’ électricité

Des services à distance et accessibles « en moins de 24 heures »

Sur son site, EDF explique les nombreux avantages présentés par Linky :

  • Relevé de compteur automatique sans avoir à prendre un rendez-vous avec un technicien du groupe.
  • Changement de puissance du compteur à distance.
  • Ouverture d’un nouveau contrat lors d’un emménagement.
  • Meilleure maîtrise de la consommation d’électricité.
  • Proposition de nouvelles offres « plus nombreuses et plus variées » selon ERDF avec des tarifs mieux adaptés à la consommation des clients.

Baisse de la consommation d’ électricité

De nombreuses observations dans d’autres pays ont démontré que Linky permettrait une baisse de la consommation électrique. Galdys Staessens-Larose, chargée des relations externes du projet Linky, constate : « Beaucoup de pays ont installé des compteurs intelligents, avec l’ambition commune d’améliorer l’efficacité énergétique des foyers ». En 2012, des chercheurs ont ainsi pu noter une baisse moyenne de 4.5 % de la consommation d’électricité en Autriche. Même constat en Grande-Bretagne qui relève une économie d’environ 90 € / an grâce à Linky. Une étude du CNRS en France sur 100 foyers montre que la possibilité de suivre sa consommation pourrait engendrer une baisse de sa facture de près de 23 %.

Optimisation de la consommation d’électricité

Linky donne la possibilité aux consommateurs de suivre leur consommation sur Internet. Présentées sous forme de graphique, les données sont communiquées en kWh. Cela permet aux consommateurs de mieux comprendre leur consommation.  Cela leur permet également d’agir directement pour mieux maîtriser leur facture énergétique par quelques gestes simples.

Une consommation d’électricité surestimée

Cependant, de nombreuses voix s’élèvent contre Linky. Selon une étude publiée aux Pays-Bas par des chercheurs au mois de mars, Linky aurait parfois du mal à bien mesurer la consommation réelle d’électricité. Certains écarts étant très importants : de 1 à 6 fois la consommation réelle ! Selon ces mêmes chercheurs, c’est la conception même de Linky qui est à remettre en cause. En effet, celle-ci ne serait pas adaptée aux nouveaux modes d’éclairage, tels que les ampoules basse consommation ou les LED.

De nombreux autres problèmes constatés

Dysfonctionnement des appareils

La consommation surestimée n’est pas le seul problème rencontré par Linky. En effet, de nombreux utilisateurs équipés du nouveau compteur ont constaté des dysfonctionnements de certains de leurs appareils. Notamment, avec les lampes tactiles qui s’allument ou s’éteignent seules, des pannes de leurs plaques à induction ou encore une mauvaise réception de la télévision via leur box. Selon ERDF, cela viendrait d’une mauvaise configuration des bandes de fréquences des appareils qui interfèreraient avec le compteur.

Le problème des ondes électromagnétiques

De nombreux détracteurs de Linky mettent aussi en avant le problème des ondes électromagnétiques engendrées par le compteur d’électricité. Cependant, l’ANFR a publié récemment les résultats d’une étude sur les mesures des champs électromagnétiques générés par ces compteurs. Selon cette étude, « Les nouveaux résultats, y compris ceux relevés chez des particuliers, confirment des niveaux d’exposition très faibles ». D’après l’ANFR, le compteur Linky émettrait moins d’ondes qu’une prise de baby phone connecté, qu’une perceuse sans fil ou qu’une plaque à induction…

Bureau debout Soulager dos

Bureau debout : soulager son dos pour préserver sa santé

Le bureau debout est en passe de devenir le modèle de bureau le plus utilisé dans les entreprises. Appelés également « standing desk », ces bureaux auraient également de nombreux effets bénéfiques sur la santé de leurs utilisateurs. Selon certaines études, ils réduiraient les chances d’une mort prématurée, tant chez les femmes que chez les hommes.

Qu’est-ce qu’un bureau debout ?

Comme son nom l’indique, un bureau debout permet de travailler en position debout. Il est donc le contraire du bureau classique qui, lui, ne permet de travailler qu’en position assise. Ce type de bureaux a des pieds plus hauts pour permettre de ne pas avoir à s’asseoir pour travailler.

Quels sont les méfaits d’un bureau classique?

Une diminution de l’espérance de vie sans bureau debout

En 2010, l’American Cancer Society publie une étude démontrant les méfaits d’être assis plusieurs heures par jour. En effet, une femme restant assise à son bureau plus de 6 heures quotidiennement a 37 % de chances supplémentaires de mourir prématurément. Même constat pour les hommes : 18 % d’entre eux ont plus de chances de mourir prématurément avec un mobilier de bureau classique. Par la suite, cette étude a été confirmée par l’Observatoire de la Sédentarité.

De nombreuses autres douleurs associées au bureau classique

Une étude du CCHST (Centre Canadien d’Hygiène et de Sécurité au Travail) constate les aspects négatifs d’une posture assise prolongée. « Les muscles du tronc, du cou et des épaules sont alors en position fixe. Le maintien de cette position comprime les vaisseaux sanguins dans les muscles, ce qui nuit à la circulation du sang. » Cela entraîne donc un ralentissement du rythme cardiaque et du flux sanguin, entraînant des problèmes de digestion, une grande fatigue et, à long terme, l’apparition de varices.

Qui utilise les bureaux debout ?

De plus en plus d’entreprises utilisent le bureau debout. Ce sont surtout les entreprises jeunes, employant des « technophiles » qui sont particulièrement sensibles aux problèmes d’ergonomie du bureau classique. Dans des entreprises comme Facebook ou Google, les dirigeants ont noté une augmentation notable de la demande de ces bureaux. Ces bureaux figurent même dans les mesures du programme « bien-être » de Google.

L’alternative du debout / assis

Ce sont notamment les pays Scandinaves qui proposent cette alternative aux bureaux debout. En effet, dans des pays comme le Danemark ou la Suède, 88 % des employés utilisent dorénavant des bureaux assis / debout. Ces bureaux aideraient à lutter à la fois contre les problèmes engendrés par la station assise et la station debout prolongées. Cette alternance entre les deux positions favoriserait le travail actif. Cela permettrait de diminuer le stress et la fatigue des salariés. Virginie Lacure, Trade Marketing Manager chez Fellowes, explique : « au final, cela aidera à stimuler les performances de la société, améliorera le retour sur investissement sur le lieu de travail et offrira un avantage compétitif pour le recrutement ».

Le bureau debout en France

Les entreprises françaises ne semblent pas encore prêtes à passer le cap. En effet, 95 % des bureaux restent des modèles classiques. Un constat expliqué notamment par le prix d’un bureau debout. En effet, un bureau réglable de 20 à 100 % plus cher que le mobilier classique. Un coût supplémentaire que les entreprises de l’Hexagone ne semblent pas encore vouloir endosser.

Voyager option Google Earth

Voyager : la nouvelle option de Google Earth

Après deux ans de travail, Google Earth revient sur le devant de la scène Internet avec une nouvelle option baptisée « Voyager ». L’application lancée en 2004 avait soulevé l’enthousiasme de tous lors de sa sortie. Cependant, il était impératif qu’elle se renouvelle pour ne pas tomber en désuétude. Le groupe Alphabet a donc décidé de développer de nouvelles options avec, entre autres, des partenariats multiples.

En apprendre plus sur notre planète

Lors d’une présentation à l’AFP (Agence France Presse), Rebecca Moore, une des responsables de Google Earth, annonce : « C’est un produit qui parle à nos valeurs les plus profondes en termes d’éducation et de mise des informations à la disposition des gens ». Dans un message de blog, le groupe Alphabet souligne également sa volonté de donner « différents filtres pour vous permettre de voir le monde ». Il affirme aussi sa volonté d’ « ouvrir votre esprit avec de nouvelles histoires tout en vous donnant une nouvelle perspective » sur les endroits où vous voudrez voyager.

L’intelligence artificielle pour Voyager

La nouvelle version de Google Earth a en outre recours à l’intelligence artificielle. L’objectif étant de donner aux utilisateurs des « cartes de connaissance ». Ces cartes leur permettront d’avoir accès à un maximum d’informations en ligne sur les lieux qu’ils visitent virtuellement. Sean Askay, ingénieur de l’entreprise, affirme d’ailleurs : « Tout ce que Google sait sur le monde, vous pouvez le savoir ». Cela permettra aussi au logiciel de suggérer aux utilisateurs de voyager dans des lieux qui pourraient les intéresser.  Ces lieux sont sélectionnés par le programme, car ils sont liés aux endroits précédemment visités. Cette nouvelle version comporte également un bouton permettant de faire une visite virtuelle de lieux remarquables. Vous pourrez ainsi explorer des endroits tels que le Grand Canyon ou les Châteaux de la Loire. Ces visites se feront en trois dimensions et sous différents angles, selon les envies de celui qui les visite.

L’option Voyager et bien d’autres encore

Cette option permet, comme son nom l’indique, de voyager en étant accompagné par des histoires interactives. Ces histoires sont racontées par des spécialistes des lieux visités. Pour cela, Google Earth s’est associé avec de nombreux partenaires. Notamment, la BBC Earth, la Nasa ou encore le Jane Goodall Institute, une organisation de protection des animaux. Pour les enfants, Google Earth s’est également associé à l’émission télévisée Sesame Street. Les habitués de Google pourront également retrouver le bouton « J’ai de la chance ». Celui-ci vous emmènera aussitôt dans un lieu choisi aléatoirement sur la planète.

Google Earth, bientôt compatible avec tous les appareils

Cette nouvelle version de Google Earth sera pour la première fois accessible directement depuis votre navigateur Internet. Il ne sera donc plus nécessaire d’installer un programme sur votre ordinateur. En effet, Google a expliqué que cela permettrait de faire fonctionner le cloud (services en ligne) grâce aux capacités des centres de stockage des données, beaucoup plus puissantes. Cela évitera donc au programme de dépendre uniquement des processeurs des appareils des utilisateurs. À l’heure actuelle, Google Earth n’est compatible qu’avec Chrome et Android. Cependant, la marque s’est engagée à fournir bientôt des versions de Voyager fonctionnant également avec Apple ainsi que d’autres navigateurs Internet.

Téléphonie SFR prix fixe

Téléphonie : SFR propose un prix fixe à vie

Douze mois. C’est la durée moyenne de la plupart des promotions proposées par les marques de téléphonie, que ce soit pour les abonnements fixes ou les téléphones mobiles. Les usagers ont donc pris l’habitude de passer d’un opérateur à l’autre au gré de leur intérêt pour les offres proposées. Afin de pallier à ce phénomène d’itinérance et d’augmenter la fidélisation client, SFR propose désormais un prix fixe à vie.

30 ans de téléphonie à fêter

C’est pour fêter son trentième anniversaire que SFR a décidé de lancer le jeudi 20 avril deux nouveaux forfaits. Ces forfaits Premium, un pour la téléphonie fixe et un forfait mobile, sont fixés au prix de 24.99€. SFR s’engage à ne pas augmenter le prix de ses forfaits. Même au-delà de la période d’engagement prédéfini (12 ou 24 mois généralement).

Un forfait pour la téléphonie fixe

Le forfait à 24.99€ / mois proposé par SFR pour l’Internet fixe, propose plusieurs services. Tout d’abord, l’ADSL ou fibre optique en illimité. Ensuite, ce forfait donnera accès à différents services de la marque : SFR Presse, SFR News, SFR Sport, SFR Play.

Si l’offre reste plus intéressante financièrement pour la téléphonie avec la fibre optique qu’avec l’ADSL, elle contient également des offres qui s’ajoutent à la facture de base, la faisant rapidement augmenter.

Un forfait pour la téléphonie mobile

Là encore, SFR plafonne le forfait au prix attractif de 24.99€ / mois. Cet abonnement téléphonique inclut les appels, SMS et MMS illimités, tout comme la plupart des offres de téléphonie actuelles. De plus, il garantit 100 Giga de données en 4G, ce qui laisse le temps de profiter du Web sereinement. Avec cet abonnement, vous bénéficierez également de 35 jours par an de roaming (utilisation du téléphone portable à l’étranger). Enfin, vous aurez accès 70 titres de journaux issus du kiosque SFR Presse, 5 chaînes de télévision, dont SFR Sport. Mais également l’accès à SFR Play et ses vidéos à la demande (VOD) et séries TV.

A noter que l’utilisation de son téléphone portable en Europe devra être incluse dans le forfait dès la mi-juin. Cela conformément à une décision de la Commission Européenne.

Fidéliser les clients à leur marque de téléphonie

Si le prix de 24.99 € / mois n’est pas le plus intéressant du marché, SFR compte sur la garantie d’un prix fixe à vie pour fidéliser sa clientèle. En effet, de nombreux opérateurs de téléphonie, tels que Leclerc Mobile, se livre une bataille acharnée pour attirer sans cesse plus de clients. Pour cela, ils proposent de nombreuses promotions mais dont la durée va rarement au-delà d’une année.

Des améliorations à venir

Si SFR ne propose pas encore d’abonnement professionnel dans le même esprit, la marque tient à préciser que tous les contenus seront régulièrement renouvelés. Ainsi, le journal Le Parisien précise que « les bonus inclus vont s’enrichir dans le temps » avec « plus de films et plus de journaux disponibles ». Cela en gardant son prix de 24.99 € / mois tant que le contrat ne sera pas officiellement résilié.
Attention cependant : cette offre a néanmoins une durée de vie limitée jusqu’au 6 juin 2017.

Embauche chiffres records 2017

Embauche : des chiffres records prévus pour 2017

Chaque année, Pôle Emploi lance une vaste étude pour dégager les tendances en matière d’embauche pour l’année en cours. Appelée « Besoins en Main-d’œuvre des entreprises » (BMO), cette étude porte autant sur les TPE et les PME que les grandes entreprises. Et il semblerait que 2017 soit un excellent cru avec ses deux millions de nouveaux contrats prévus.

Une grande étude sur les perspectives d’embauche en 2017

L’étude « Besoins en Main-d’œuvre des entreprises montre que 2017 sera une excellente année pour l’embauche. De plus, près de 60 % des recrutements sont prévus sous forme de contrats durables : CDI (Contrat à Durée Indéterminée) ou CDD (Contrat à Durée Déterminée) d’une durée supérieure ou égale à 6 mois. Selon Stéphane Ducatez, directeur des Statistiques, Etudes et Evaluations, le niveau des prévisions de contrats n’avait pas atteint un tel niveau de prévisions depuis 2002. Cette augmentation est due, entre autres, à l’augmentation du nombre d’entreprises souhaitant augmenter ses effectifs. En effet, alors qu’elles étaient 20.5 % en 2016, il y a 22.4 % des entreprises françaises qui se déclarent désireuses d’engager de nouveaux employés en 2017.

Augmentation des embauches dans les PME

C’est essentiellement dans les Petites et Moyennes entreprises (PME) que vont avoir lieu les embauches records attendues pour 2017. Alors que 24 % des moyennes structures annoncent rechercher des nouveaux salariés pour venir renforcer leur effectif en 2017, ce sont 46 % des petites entreprises (de moins de 10 employés) qui sont concernées.

Le virage numérique favorise l’embauche des jeunes cadres

Une hausse générale de l’embauche

Ce n’est pas moins de 208 000 à 225 000 cadres qui devraient être embauchés cette année. Ce chiffre recouvre l’ensemble des cadres, tous profils et tous secteurs confondus. Selon l’APEC, cela représente une hausse d’environ 10 % par rapport à 2016. Avec le développement du numérique, les entreprises sont obligées de faire appel à de nouveaux profils d’employés, notamment pour :

  • Traitement des données informatiques
  • Passage au « cloud »
  • Protection contre les cyberattaques qui sont en constante augmentation.

Les entreprises préfèrent embaucher des jeunes

Les très jeunes cadres, fraîchement diplômés, ne sont pas la cible privilégiée des recruteurs. En revanche, les « juniors » avec une à dix années d’expérience devraient trouver de nombreuses offres d’emplois auxquelles postuler. En effet, moins chers et plus disponibles que les cadres expérimentés, ils intéressent particulièrement les entreprises.

Des embauches dans des secteurs variés

Comme chaque année, les métiers liés à la viticulture offrent de nombreuses perspectives d’emploi. Cependant, le milieu de la viticulture n’offre souvent que des postes saisonniers. Le développement des services à la personne ces dernières années entraîne une forte augmentation des perspectives d’embauche dans le secteur, premier recruteur en France. Ainsi, le service aux particuliers englobe 40.1 % des prévisions à lui seul. Cependant, entre le profil recherché et les conditions de travail, le service à la personne reste un domaine d’activité qui peine à trouver des candidats adéquats. De la même façon, les ouvriers qualifiés, les techniciens ou encore les ingénieurs en informatique sont des métiers qui recrutent sans forcément trouver le « salarié idéal ».

Adolescence jeunes satisfaits

Adolescence : les jeunes « satisfaits de leur vie »

En décembre 2016, l’OCDE avait publié les principaux résultats de l’étude Pisa 2015. Cette étude portait sur l’ adolescence et, plus particulièrement, sur les connaissances et les compétences des élèves de 15 ans. En avril, l’OCDE a publié un rapport thématique rassemblant les données de l’étude à laquelle 53 pays membres ont participé.

Adolescence et études

Quatre domaines ont été étudiés. Tout d’abord, les résultats scolaires, les relations des adolescents avec leurs camarades et leurs professeurs, mais aussi leur vie à la maison et leurs activités pendant leur temps libre. En France, les adolescents donnent une note moyenne de 7.3 sur 10 sur leur vie en général. Cependant, force est de constater que l’adolescence n’est pas vécue de la même façon dans le monde. En effet, près de 12 % des élèves interrogés par l’OCDE se déclarent insatisfaits de leur vie (7.4% en France). Cette proportion atteint même les 20 % dans des pays tels que la Corée ou la Turquie.

La pression des résultats scolaires

Un sujet sur lequel toutes les personnes en pleine adolescence interrogées sont d’accord, c’est la peur de l’échec scolaire. Alors que l’étude ne fait aucun lien entre temps consacré aux études et bonheur des élèves, elle note tout de même un fait lié. En effet, il semblerait que la pression pour avoir de meilleures notes et l’inquiétude d’obtenir de mauvais résultats soient les raisons les plus répandues du stress chez les jeunes. Ils expriment aussi leurs inquiétudes concernant leurs études supérieures : ces futurs étudiants s’inquiètent fortement de leur avenir.

Un « lieu de souffrance »

Autre constat, plus inquiétant celui-là. Dans 34 pays parmi les 53 interrogés, au moins 10 % des adolescents se déclarent victimes de harcèlement scolaire plusieurs fois par mois. Certains décrivent même l’école comme un « lieu de souffrance » où 17% se sentent « hors du coup ».

Adolescence et Internet

Dernier constat et non des moindres de l’OCDE sur l’adolescence : l’augmentation constante de leur utilisation d’Internet. Les adolescents passent en moyenne plus de 2 heures par jour sur le Web après l’école. Ils y passent également plus de 3 heures par jour le week-end. 26 % d’entre eux passent plus de 6 heures par jour à surfer le week-end. Enfin, 16 % y consacrent même plus de 6 heures par jour en semaine. Un usage excessif en partie dû au développement des réseaux sociaux tels que Facebook, qui inquiète particulièrement l’OCDE. Les adolescents « accros » à la toile sont davantage susceptibles de ressentir la solitude à l’école. Ils ont aussi plus de mal à se projeter dans leurs futures études et affichent plus de retard en cours que les autres élèves.

Les recommandations de l’OCDE

À partir de cette étude sur l’adolescence, l’OCDE a émis plusieurs recommandations. Ces recommandations ont été exposées dans un communiqué transmis par Gabriela Ramos, directrice de cabinet du patron de l’organisation. Parmi elles :

  • Les enseignants ne devraient pas limiter leur rôle « uniquement sur la base du nombre d’heures d’enseignement »
  • Ils devraient également « être encouragés » à échanger entre eux sur « les difficultés, les qualités et la personnalité » des adolescents pour participer à leur bien-être.

Gabrielle Ramis résume enfin : « Il n’y a pas de secret, on réussit mieux lorsqu’on se sent apprécié, que l’on est bien traité et que l’on est épaulé. ».

Filtre Snapchat recrutement McDonald's

Filtre Snapchat : le nouveau mode de recrutement de McDonald’s

Le géant de la restauration rapide, McDonald’s, s’est associé avec Snpachat, le célèbre réseau social, coqueluche des 15 – 25 ans. Son objectif : partir à la rencontre de ses potentiels futurs salariés. Dorénavant, un filtre Snapchat permet aux abonnés habitant sur le continent australien d’envoyer une précandidature sous forme de vidéo à McDonald’s.

Filtre Snapchat et McDonald’s : une association inattendue

C’est donc via « Snaplications » que les Australiens pourront désormais montrer leur motivation à travailler chez le célèbre fast-food. Ce filtre Snapchat vous permettra d’apparaître coiffé d’une casquette et avec un badge McDonald’s. Vous aurez alors 10 secondes pour persuader la marque de vous engager pour préparer leurs hamburgers. Votre candidature sera ensuite envoyée au compte Snapchat de McDonald’s (@Maccas). Vous recevrez ensuite un lien vers un formulaire de candidature.

L’objectif du filtre Snapchat comme méthode de recrutement

L’objectif de McDonald’s et de Snapchat est de permettre aux candidats d’être plus à l’aise et plus naturels que lors d’un entretien classique. En leur permettant d’utiliser un outil qu’ils maîtrisent parfaitement, les recruteurs de McDonald’s Australie espèrent voir une facette de leurs futurs salariés auxquels ils n’ont pas accès habituellement.

Le filtre Snapchat comme précandidature, complément de la voie classique

Si l’utilisation de ce Filtre Snapchat doit faciliter l’envie des jeunes de postuler chez McDonald’s, le Chief Operating Officer de la marque en Australie, Shaun Ruming, donne quelques précisions. Il insiste tout d’abord sur le fait que cette vidéo « ne se substituera jamais à un entretien entre quatre yeux ». McDonald’s espère que cette association avec Snapchat facilitera le recrutement de « personnalités positives et exubérantes qui sont faites pour le service client ».

Filtre Snapchat : un mode de recrutement innovant

McDonald’s se targue d’une « première mondiale ». Cette technique pour préparer un éventuel entretien d’embauche n’est pourtant pas tout à fait une nouvelle méthode. En effet, en mai 2016, la banque d’affaires américaine JP Morgan avait elle aussi tenté l’aventure. Elle s’était elle aussi servie du filtre Snapchat pour recruter. Elle espérait ainsi embaucher des juniors fraîchement diplômés dès leur sortie de l’université. Kristin Lemkau, directrice marketing de la banque, avait alors expliqué : « Vous devez aller chercher les gens là où ils sont et là, ils sont sur Snapchat ».

Filtre Snapchat : l’inspiration des ados

Shaun Ruming, président-directeur général de McDonald’s, précise que cette idée d’utiliser un filtre Snapchat pour trouver un emploi lui est venue en observant sa fille de 14 ans. Cette dernière, grande utilisatrice du réseau, a permet à son père de comprendre que Snapchat pouvait devenir un véritable atout pour les ressources humaines. Un bon moyen pour McDonald’s de toucher la population australienne jeune. D’autant que, à l’heure actuelle, la marque emploie 106 000 personnes en Australie. Parmi ces employés, 65 % a moins de 18 ans, âge moyen des utilisateurs ciblés par le réseau social Snapchat.

Les limites du filtre Snapchat pour McDonald’s

Cependant, une ombre plane au-dessus de cette innovation. En effet, certains craignent que des utilisateurs profitent de ce nouveau filtre pour s’amuser, voire même pour critiquer Mc Donald’s. Cette nouvelle méthode pourrait donc être plus négative pour la marque que ce à quoi elle s’attendait.