Alors qu’on pensait le Projet Titan au point mort, le DMV (Department of Motor Vehicle) vient d’accorder à Apple l’autorisation de tester des modèles de voiture autonome en Californie. Ce marché, en plein développement, attire de plus en plus de marques. Apple rejoint donc les dizaines d’entreprises autoriser à tester leurs premiers modèles dans l’État de Californie.
Comment fonctionne une voiture autonome ?
Une voiture autonome fonctionne grâce à un ensemble de capteurs miniatures ainsi qu’à un puissant système informatique intégré au véhicule.
- Des capteurs capables de détecter les obstacles, les marquages et les panneaux, mais aussi les autres usagers et leurs véhicules : caméra frontale, caméra infrarouge, radars longue portée, lidars (radars qui émettent de la lumière) et capteurs ultrasons.
- Un système de cartographie en 3D, régulièrement mis à jour. Here, système détenu par BMW, Audi et Mercedes, a pour objectif d’avoir une précision à 10 cm près.
- Un système informatique embarqué qui aura pour mission de rassembler et de traiter l’ensemble des données collectées. NVidia annonce un système, le Drive PX2, qui aurait une puissance équivalente à 150 MacBook Pro d’Apple.
- Un protocole d’échange d’informations ultra-précis pour communiquer avec les autres véhicules.
Avantages et inconvénients de la voiture autonome
Les avantages de la voiture autonome
La voiture autonome présente 3 avantages majeurs :
- Plus de sécurité : selon le cabinet de conseil Oliver Wyman, les accidents seront 10 fois moins fréquents grâce aux technologies développées par ces véhicules.
- Moins d’embouteillages : en régulant la conduite (moins de freinages et d’accélérations brutales), cela permettra de réguler le trafic. La Rand Corporation pense d’ailleurs que cette fluidité permettra d’augmenter la capacité d’accueil des routes.
- Moins de stress : en plus d’éviter le stress de la conduite, les automobilistes pourront également consacrer leur temps de trajet à d’autres activités (repos, travail, loisirs…).
Les inconvénients de la voiture autonome
En plus de l’augmentation significative du coût des véhicules (fabrication, entretien, réparations, etc.), les constructeurs automobiles devront également envisager des solutions en cas de panne informatique, de bugs ou même au cas où des hackers prendraient le contrôle à distance par exemple.
Apple rejoint les entreprises autorisées à tester leurs véhicules autonomes
Le projet Titan relancé
En attendant un lancement sur le marché, Apple vient de rejoindre les entreprises ayant obtenu l’autorisation de tester leur prototype en Californie. Cela fait plus d’un an que la marque est soupçonnée de travailler sur ce projet, le projet Titan. Des soupçons confirmés au mois de novembre après la divulgation du courrier envoyé par Steve Kenner (directeur de l’intégrité des produits) à la NHTSA, autorité fédérale chargée de la sécurité routière. Le DMV a délivré un « permis de conduire » à Apple pour tester trois modèles de voiture autonome. Ce sont d’ailleurs les mêmes modèles que Google : des SUV Lexus RX 450h.
En obtenant cette autorisation, Apple fait dorénavant partie des 29 entreprises autorisées à tester ces véhicules autonomes. Elle rejoint donc Mercedes, BMW ou encore Tesla, qui travaille également sur des modèles de voitures électriques.
Une commercialisation indéfinie
Si Guillaume Devauchelle parlait de « révolution dans la mobilité » lors du Sommet des Start-ups 2017, la commercialisation d’une voiture autonome ne devrait pas intervenir avant 2020. Certains experts restent cependant plus prudents et pensent que le développement de ce type de véhicules prendra plus de temps.
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