Vous vous êtes complètement remis d’un épuisement professionnel, mais vous appréhendez encore la reprise du travail ? C’est normal ! Tous ceux qui l’ont vécu vous le diront : il y a un avant et un après burn-out. À vous maintenant de bien vous préparer pour éviter la rechute.
Qu’est-ce qu’un épuisement professionnel ?
D’après le cabinet Technologia, en France, près de 12% de la population active présente un risque élevé d’épuisement professionnel.
Il s’agit d’un épuisement physique, intellectuel et psychique lié au rythme de travail. S’en suit un arrêt de travail pour une période plus ou moins longue (de quelques semaines à une année si ce n’est plus).
Cet épuisement professionnel peut-être déclenché par divers facteurs : des heures supplémentaires répétées, une pression continue de ses supérieurs hiérarchiques, etc.
Reprendre le travail après un épuisement professionnel
Vous vous êtes complètement rétabli de votre épuisement professionnel et vous envisagez une reprise du travail ? Très bien. Mais attention à ne pas repartir tête baissée, car le risque de rechute dans les trois à six mois est élevé.
Tirez des leçons de cet épuisement professionnel
Pour éviter un nouveau burn-out, vous devez tirer les enseignements de votre épreuve passée. Avant de remettre le pied à l’étrier, souvenez-vous de ce qui vous a fait craquer la première fois : surcharge de travail, vous ne saviez pas dire non, vous étiez trop désorganisé, vous n’aviez plus aucune vie privée ni aucune activité en dehors de votre travail, etc.
Vous devez reconstruire un rapport plus pragmatique au travail. Pour cela, prévoyez de décompresser après le travail. Fixez-vous de nouveaux objectifs et surtout ouvrez-vous au monde. Le travail ne doit plus être le centre de votre vie.
Rencontrez votre supérieur
Avant de retourner au travail, prenez rendez-vous avec votre supérieur. Vous devez en effet préparer votre réinsertion au sein de votre entreprise et de votre équipe. N’hésitez pas à redéfinir les contours de votre ancien poste si vous en ressentez la nécessité. Vous pourrez bénéficier d’un retour graduel avec réévaluation périodique par exemple.
Osez également faire des demandes claires et exprimer vos besoins. Vous pouvez demander à ce qu’on vous réduise certaines tâches que vous ne pouvez pas accomplir.
Allez vers vos collègues
Beaucoup de salariés ayant été victimes d’un épuisement professionnel en ont honte. Pas de quoi le cacher pourtant. Le Jour J, n’hésitez pas à aller vers vos collègues, prenez de leurs nouvelles, retissez des liens. Ne faites pas comme si vous ne vous étiez jamais absenté. Pas la peine non plus de vous épancher. Donnez de nos propres nouvelles et faites part de vos craintes s’il y en a. Vous aurez sans doute besoin d’un temps d’adaptation pour reprendre votre activité et certains de vos collègues pourront se révéler être d’un grand soutien.
Sachez aussi qu’après avoir vécu cette expérience, vous pourrez devenir une référence pour un autre collègue qui fait face au stress et pourquoi pas, le sauver du surmenage !
Faites une reconversion après le burn-out
Dans le cas où retrouver votre ancien emploi vous angoisse, pensez à une reconversion professionnelle. Prenez le temps de la préparer. La rubrique « vie de famille » que l’on trouve sur le site de la CAF peut vous éclairer dans cette démarche.
Loading...