Tout micro entrepreneur dispose dorénavant un an, après son inscription, pour ouvrir un compte bancaire professionnel. Une excellente nouvelle lorsqu’on démarre son activité et que l’on est un peu perdu face aux administrations. Nous en profitons aussi dans cet article pour évoquer les obligations liées au statut d’entrepreneur et vous parler des aides à la création micro entreprise.
Micro entrepreneur : la loi sapin vous donne un délai pour ouvrir un compte
Quelle que soit son activité, le micro entrepreneur est tenu de posséder un compte bancaire dédié à son activité professionnelle. Il peut avoir un compte dans une banque comme La Banque Postale ou une banque en ligne, cela n’a pas d’importance. Cette réglementation a été mise en place afin d’éviter les confusions entre les mouvements d’origine professionnelle et ceux relevant du domaine personnel. Mais être auto entrepreneur, ce n’est pas évident, surtout au départ. C’est pourquoi la Loi Sapin a prévu un certain temps d’adaptation. Lors de la création auto entrepreneur, le travailleur dispose désormais d’un délai de 12 mois pour ouvrir un compte dédié à son entreprise.
Micro entrepreneur : quelles sont ses autres obligations ?
Tout comme n’importe quelle société, une auto entreprise doit répondre à un certain nombre de règles fixées par la loi. Le micro entrepreneur doit notamment délivrer des factures à ses clients. Il est également tenir un livre des recettes et un livre des achats concernant son activité. le livre des recettes doit rendre compte de tous les montants encaissés par le micro entrepreneur. Evidemment, être micro entrepreneur oblige de travailler en toute légalité : vous devez donc effectuer vos déclarations et payer des cotisations. Dans vos déclarations, le montant des recettes encaissées durant la période de référence devra être clairement indiqué. Pour déclarer vos recettes et payer vos cotisations, vous devez vous rendre sur le site lautoentrepreneur.fr.
De quelles aides peut-on bénéficier quand on débute ?
En tant que micro entrepreneur, lors du commencement de son activité, il est possible de disposer d’aides financières. La plus connue, c’est l’AACRE. Il s’agit d’une réduction de cotisations sociales lors des 3 premières activités : -75% la première année, -50% la deuxième année et – 25% la troisième année. Mais il existe des aides moins connues et pourtant toutes aussi intéressantes comme l’ARCE et le FGIF. L’aide à la reprise ou à la création d’entreprise sous forme de capital (ARCE) est versée par Pôle Emploi. Elle concerne les demandeurs d’emploi en fin de droits qui ont précédemment exercé un emploi salarié pendant au moins 6 mois au cours des 22 mois précédant la fin du contrat de travail. Cette aide n’est pas cumulable avec l’ACCRE.
Le FGIF, une aide attribuée uniquement aux femmes
Le FGIF est quant à lui, une aide réservée aux femmes. Il s’agit d’un fonds de garantie pour la création, la reprise, le développement d’entreprise à l’initiative des femmes (FGIF). Toutes les femmes peuvent y prétendre. C’est une sorte de prêt dont la somme peut varier entre 5000 et 27 000€ en fonction du projet. Le remboursement est échelonné sur 2 à 7 ans. Le FGIF vient garantir 70% du prêt et perçoit en contrepartie une commission d’engagement (1,5% du montant garanti) ainsi qu’une cotisation de mutualisation (1% du montant garanti).
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