De nombreux salariés subissent du harcèlement moral en milieu professionnel. Le harcèlement moral au travail se caractérise par des propos ou des comportements répétés qui dégradent les conditions d’exercice d’un salarié au point de porter atteinte à sa dignité, d’altérer sa santé ou de compromettre son avenir professionnel. Découvrez comment reconnaître concrètement cette conduite professionnelle abusive et comment y faire face.
Harcèlement moral : de quoi s’agit-il ?
Le harcèlement moral peut revêtir des formes très diverses dans le monde de l’emploi. Il peut, par exemple, s’agir de dénigrement, de brimade, de critiques injustifiées, d’humiliation publique, d’agressivité, de privation de matériel, de pressions disciplinaires, d’une charge disproportionnée de travail dépassant les capacités de l’employé ou encore de tâches dévalorisantes ou de mesures vexatoires. La harcèlement moral se caractérise dans tous les cas par la répétition des conduites professionnelles abusives. En effet, il ne s’agit pas d’incident ponctuel dont nous sommes généralement tous victimes un jour ou l’autre mais bien d’une pression continue par le biais de moyens divers. Les harcèlements moraux ont généralement de nombreuses répercutions psychologiques sur l’employé qui le subie telles que, par exemple, le stress, la perte de confiance en soi, le repli sur soi ou encore la dépression. Plus le harcèlement moral perdure dans le temps et plus ses impacts sont traumatiques chez la victime. En grande souffrance psychologique, la personne victime de harcèlement moral au travail peut être conduite au burn-out.
Conduite professionnelle abusive : que dit la loi ?
Le harcèlement moral est défini et proscrit dans le Code pénal et dans le Code civil. Les personnes ayant recourt au harcèlement moral au travail risquent jusqu’à 30 000 euros d’amende et 2 ans d’emprisonnement ! Si vous pensez être victime de harcèlement moral au travail, il est important de réagir vite et de faire valoir vos droits. Vous avez la possibilité de le dénoncer par le biais d’un courrier à l’attention de votre employeur ou de la médecine du travail. Attention cependant, les personnes qui seraient auteures d’abus de dénonciation risquent également un licenciement pour faute grave. Il est donc recommandé de consulter un avocat au préalable de cette dernière afin d’en vérifier la validité. Il est possible de trouver des consultations d’avocats gratuites en cherchant sur Google Plus. De même, il est intéressant de noter jour après jour les abus dont vous avez été victime de manière à pouvoir plus facilement les retranscrire lorsque vous en aurez besoin. Il est également prioritaire, en cas de grande souffrance psychologique à l’issu du harcèlement moral au travail de se faire prendre en charge, en fonction de vos besoins, par un professionnel du domaine de la psychologie ou du médical.
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